La Chine et les États-Unis se rendent coup pour coup depuis qu’une guerre pour le management technologique s’est déclarée entre les deux superpuissances. Le dernier épisode en date est la déclaration faite récemment par le ministère chinois du Commerce et des Douanes.
Ce dernier a en effet indiqué que son pays comptait exiger très prochainement une licence avant toute exportation de métaux rares. Une décision qui va entrer en vigueur à partir du 1er août 2023 et qui apparait comme une manœuvre visant à priver la concurrence de ces matériaux indispensables à la haute technologie. Ce qui pourrait bien évidemment avoir un affect sur les activités de TSMC qui est actuellement le plus grand fabricant de semi-conducteurs de la planète.
TSMC rassure ses partenaires et ses purchasers
Selon le gouvernement chinois, cette nouvelle mesure est censée lui permettre de mieux contrôler ses métaux rares et de garantir à l’état une meilleure sécurité. Toutefois, il s’agirait plutôt d’une façon de mettre la pression sur le gouvernement américain afin qu’il revienne sur sa décision de limiter l’accès de la Chine aux applied sciences critiques utilisées dans l’intelligence artificielle.
À première vue, TSMC n’est donc pas directement visée par ce renforcement de contrôle sur les exportations chinoises de gallium et de germanium. L’entreprise qui se trouve sur le territoire de Taiwan n’est toutefois pas épargnée par les possibles retombés de cette décision. Ces deux métaux sont très utilisés dans la fabrication des semi-conducteurs.
Conscient de l’inquiétude que cela peut susciter chez ses partenaires, TSMC a tenu donc à rassurer son monde. Pour rappel, elle fournit près de la moitié des plaquettes de silicium utilisées dans le monde et travaille avec des entreprises comme Apple ou Intel. L’entreprise taiwanaise a notamment indiqué que la décision des autorités n’aurait pas d’incidence directe sur sa manufacturing. Elle n’a toutefois pas donné de détails sur les conséquences indirectes sur le lengthy terme. La multinationale s’est contentée de dire qu’elle suivait la state of affairs de prêt.
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La Chine et les USA ont intérêt à préserver les intérêts de TSMC
De l’aveu de son président, Mark Liu, l’entreprise taiwanaise serait devenue un rouage trop essential dans la chaine de fabrication des puces électroniques dans le monde. De fait, la Chine et les États-Unis se tireraient une balle dans le pied, s’ils prenaient des mesures qui entravent la manufacturing de TSMC.
M. Liu a ensuite ajouté que son entreprise contribuait à réduire les tensions géopolitiques sur la planète grâce à la qualité de ses productions. Ainsi, si les deux superpuissances ne veulent pas prendre le risque de voir les choses s’envenimer, ils ont intérêt à adopter une angle prudente qui préservent l’intégrité des activités de TSMC. Pour finir, le président a exprimé le souhait de voir les tensions entre la Chine et les USA s’apaiser dans un futur très proche.
Il faut quand même rappeler que les puces électroniques sont incontournables. Elles sont utilisées dans presque tous les secteurs de l’activité économique mondiale. TSMC a réussi à s’imposer comme un acteur clé dans l’industrie des semi-conducteurs. Les déclarations du patron de l’entreprise reflètent simplement la confiance absolue que la marque a en son modèle. Celui-là même qui garantira à elle et à l’île de Taiwan une sécurité contre toute agression extérieure.
Source : Gizmochina
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